COURRIER DU NUMERO 130

LETTRE OUVERTE À MARINE LE PEN

Madame,
Ne nous oubliez pas ! Alors que vous êtes partie pour la course à l'investiture suprême, n'essayez pas d'oublier votre spécificité et n'essayez pas de faire comme les autres candidats... Voici quelques points au sujet desquels nous comptons sur vous.
Madame,
Nous n'attendons pas de vous plus de protection sociale, c'est elle qui fait venir à nous les masses africaines...
Nous n'attendons pas de vous plus de protection sociale, car c'est nous qui, sur nos salaires, la payons avec notre labeur quotidien.
.. Bien sûr, nous n'attendons pas de vous que vous fassiez disparaître cette protection qui fait de notre société une société plus juste, mais nous attendons que cette protection équitable soit réservée à nos parents qui ont construit le pays et à nos enfants à qui nous devons léguer une nation où ils pourront vivre heureux.
Nous attendons aussi de vous plus de libéralisme, afin que nos efforts puissent nous rapporter le fruit de ce labeur qui est notre activité quotidienne et qui ne nous fait pas peur. Nous attendons de vous que vous sachiez faire des économies dans l'appareil de l'Etat. La droite dans le pays est pauvre, qu'elle sache rester sobre quand elle accédera au pouvoir.

Et maintenant, Madame,
N'oubliez pas que vous êtes la seule à aborder courageusement le problème majeur de l'immigration. N'oubliez pas que vous avez évoqué le concept de l'inversion des courants migratoires.
Le rôle qui vous attend est historique. Vous serez la femme qui a sauvé la France... ! Beaucoup de courage, il vous en faudra. Mais il vous faudra aussi beaucoup de force, car vos adversaires feront tout pour vous pousser à la faute. Or, on peut demander à des gens de quitter sa maison, en les respectant. Si, lorsqu'ils arrivent chez vous, ils ne veulent pas abandonner leur culture, vous êtes en droit de ne pas vouloir abandonner la vôtre non plus. Dans ce cas, il vaut mieux que chacun reste chez soi.
Or, vous serez capable de garder cette dignité tout en demandant aux immigrés un départ dont l'histoire démontrera le bien-fondé et dont les Français pourront vous être reconnaissants jusqu'à la fin des temps.

Madame,
Vous êtes à la croisée des chemins... Serez-vous un grand personnage dont l'avenir gardera la trace ? Ou disparaîtrez-vous dans la masse sans gloire des coureurs d'investiture ?
GM (Sèvres, Hauts-de-Seine)

    

L’ARGENT DES RETRAITES PART POUR L’ALGÉRIE

Savez-vous que l’on vit plus vieux en Algérie que partout ailleurs dans le monde ? C’est l’intéressante découverte faite par la Cour des comptes qui, en épluchant les comptes de la CNAV (caisse nationale d’assurances vieillesse), l’organisme qui paye les retraites, a constaté que le nombre de retraités centenaires algériens était particulièrement important.
Il était même supérieur au total des centenaires recensés par l’état civil en Algérie. Rolande Ruellan, présidente de la 6e chambre de la Cour des comptes qui a présenté le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire, reconnaît le problème : « Il y a des retraités qui ne meurent plus dans les pays étrangers », dit-elle, insistant, en particulier, sur le nombre de retraités centenaires algériens. Pourquoi ? Comment ? C’est ce qu’a tenté de savoir la commission. « Il suffit de ne pas déclarer à la caisse de retraite le décès de l’ayant droit », précise la magistrate. « Mais il n’y a pas de contrôle ? » s’étonne un membre de la commission. « En Algérie, nous n’en avons pas les moyens. Il faudrait mettre des contrôleurs itinérants dans tous les pays. Ce n’est pas évident ! », souligne-t-elle. C’est ainsi que les Algériens binationaux ayant travaillé en France deviennent immortels à partir du moment où ils se retirent en Algérie pour leur retraite. Ce sont leurs enfants, voire leurs petitsenfants, qui continuent à percevoir la pension de retraite, bien après leur décès. Et il ne faut évidemment pas compter sur les autorités algériennes pour faire la chasse aux fraudeurs. On peut s’étonner, tout de même, qu’un organisme comme la CNAV, qui verse chaque année quatre milliards d’euros de retraite à l’étranger, dont un milliard pour l’Algérie, ne soit pas en mesure d’effectuer un minimum de vérifications, soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux bénéficiaires de donner une preuve de leur existence – comme cela se fait en France pour les professions libérales, notamment. Soit en les invitant à se présenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions. Alors que le dossier des retraites est au coeur des préoccupations des Français, il serait bon que nos gouvernants se penchent aussi sur cette question.
Benoît F. (par courriel

    

65 MILLIONS DE FRANÇAIS, DISENT-ILS... L’INSEE

vient de publier un claironnant bilan démographique. Tout va très bien ! La France compterait désormais plus de 65 millions d’habitants. Soit dix de plus que lors de l’élection de François Mitterrand en 1981.
Cette augmentation du nombre d’habitants s’expliquerait, selon l’INSEE, par l’allongement de la durée de vie en hausse depuis 2000, mais aussi par un taux de fécondité de 2,01 % qui ferait de la femme habitant en France une championne d’Europe.
Il manque, hélas, à ce bilan flatteur un élément essentiel. 65 millions d’habitants en France, mais combien de Français ? 65 millions d’habitants en France, mais combien de naturalisations depuis trente ans ? 65 millions d’habitants en France, mais combien de personnes séjournant au nom du regroupement familial ? 65 millions d’habitants en France, mais combien de demandeurs d’asile ? 65 millions d’habitants et combien d’immigrés illégaux à ajouter ? En démographie comme en toute chose, il vaudrait mieux privilégier la qualité à la quantité.
Francis R. (Angers)

    

Alsace, réveille-toi!
Alors que le vote de subventions et la mise à disposition de terrains pour deux nouvelles mosquées à Strasbourg sont au programme du conseil municipal, Jacques Cordonnier, président du mouvement régionaliste Alsace d’Abord, vient de dénoncer « le clientélisme communautaire de la municipalité socialiste ».
Il s’étonne à juste titre du « silence de l’UMP et d’André Schneider, député de la circonscription, sur des sujets forts qui conditionneront la vie des générations futures ». En effet, de plus en plus de lieux de culte musulmans fleurissent dans les quartiers de notre ville, et nos édiles, le 6 décembre dernier, ont même autorisé l’édification d’un minaret sur la grande mosquée de Strasbourg ! C’est un cauchemar !
Alsace d’Abord est le seul parti de toute la classe politique régionale à avoir condamné cette décision en lançant une pétition « Pas de minarets en Alsace », en réclamant un référendum sur le sujet et en s’élevant contre toute velléité d’extension du concordat alsacien-mosellan à l’islam. Jacques Cordonnier juge que l’année 2011 s’ouvre cruellement pour les habitants de la Cité de l’Ill à Strasbourg-Robertsau : d’un côté, « ils apprennent la fermeture de leur magasin Coop au pied de la tour Schwab, de l’autre la construction d’une mosquée d’un coût de 846.900 euros, en partie financée par leurs impôts ». Les Alsaciens, et tous les Français, doivent se réveiller dans les urnes et sanctionner les responsables et les complices de ces décisions en pensant à ce que subissent au quotidien les chrétiens d’Orient ! Caroline H. (par courriel)

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