COURRIER DU NUMERO 140

LES CATHOLIQUES DISCRIMINÉS PAR UN MINISTRE SARKOZYSTE

Chers amis de Voix des Français, je vous livre copie d’un écho passé dans l’hebdomadaire Minute. Alors que l’on ne parle que d’égalité et de laïcité, François Sauvadet, ministre de la Fonction publique, a renouvelé une circulaire clairement discriminatoire (voir document ci joint), favorisant le communautarisme le plus échevelé. Dans son texte, paru le 10 février, il rappelle en effet aux administrations que « les employés de la fonction publique peuvent prendre des jours de congés correspondant à leurs fêtes religieuse ». Minute poursuit : « Ainsi, les juifs et les musulmans bénéficient-ils de trois jours chômés, tout comme les orthodoxes, alors que les bouddhistes n’en ont qu’un seul, pour la fête du Bouddha. La circulaire autorise encore trois autres journées pour “les fêtes arméniennes” (deux célébrations religieuses et la commémoration du génocide arménien, le 24 avril). Rassurez vous, les adorateurs de l’oignon, eux, ne sont pas compris dans la circulaire… » Et les catholiques, dans tout ça ? Comme toujours, poursuit le journal, « ce sont les dindons de la farce, puisqu’ils n’ont droit à rien, la circulaire précisant que leurs principales fêtes “sont prises en compte au titre du calendrier des fêtes légales”… dont bénéficient également les juifs, musulmans, bouddhistes et autres. » Autrement dit, les autres communautés ont des congés spéciaux en plus les congés traditionnels, et les catholiques, rien du tout. Il y en a marre ! Je pense que les catholiques devraient s’organiser et riposter à ces injustices.
Pascal N. (par courriel)

RONSARD AVAIT TOUT DIT!

Je vous fais suivre l’extrait d’un poème de Pierre de Ronsard (1524- 1585) qui n’a rien perdu de son actualité :
France, de ton malheur tu es cause en partie,
Je t’en ai, par mes vers, mille fois avertie :
Tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers,
Qui se moquent de toi quand tu es aux dangers.
Car sans aucun travail les étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent.
(Discours à G. des Autels, 1584.)
Vous pouvez vérifier : ces vers datent bien du XVIe siècle !

Daniel V. (par courriel)
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