LES FRONTIÈRES de l’intérieur

Dans sa chronique du Figaro du 15 juillet, Ivan Rioufol rapporte un fait divers qui avait également été commenté sur une radio à forte audience, très tôt le matin, le silence s’étant fait ensuite : à Marseille, fin juin, un camion de lait de la Banque alimentaire des Bouches-du- Rhôneété arrêté à l’entrée d’une cité et fouillé par des « jeunes sensibles » qui voulaient « en vérifier le chargement ». D’autres informations complètent le tableau : immobilisé à l’aide de barriques remplies de sable, le camion a été « visité » dans le but de s’assurer qu’il ne contenait pas de policiers cachés !
Comme il était « en règle », les « jeunes miliciens » l’ont laissé repartir pour accomplir sa mission qui était d’apporter des vivres aux nécessiteux de ladite cité. Interrogé sur ce qui s’était passé, le conducteur du camion a dit « croire qu’il était sur la planète Mars ».


Nul ne peut soupçonner, a priori, ce bénévole de l’aide aux « exclus » de sentiments racistes ou d’appartenir à la mouvance politique en marge du politiquement conforme : il n’a tout simplement pas compris ce qui lui était arrivé.
L’explication est pourtant simple : les Français de souche qui habitaient auparavant ces banlieues, travailleurs manuels, ouvriers, petits commerçants, artisans, ont été chassés progressivement de leur quartier avec la complicité active de ceux qui nous gouvernent, aussi bien au niveau de l’État, de la région, du département que de la commune. Ces Français de souche respectaient, dans leur immense majorité, les lois de la République et ils craignaient le gendarme, ce qui est le début de la sagesse.
Au nom de la « mixité sociale » et du soutien actif à l’immigration, ils ont été progressivement remplacés par des populations expatriées, en quête de travail, de sécurité et de protection sociale, ignorant tout de nos lois et de nos coutumes
Beaucoup des nouveaux venus ont été incapables de s’assimiler : ils ont été maintenus dans leur échec par les politiques dites d’intégration, qui se sont avérées aussi inefficaces les unes que les autres. Aujourd’hui, chez certains de leurs enfants se répand une logique de vengeance et d’hostilité à notre patrie. Forts de l’impunité accordée à leurs actes, qu’il s’agisse des « incivilités », des « petits délits » ou de leurs trafics de drogue et autres actes de grandbanditisme, encouragés par les pleureuses appointées des « droits de l’homme » et encensés par les chantres de la « mixité » et du « métissage des cultures », des bandes de délinquants parviennent peu à peu à créer des enclaves asservies à leurs « lois ». Non seulement ils méprisent nos institutions, mais ils les combattent ouvertement, se comportant en seigneurs féodaux et s’arrogeant le droit d’interdire à qui bon leur semble l’accès à leur domaine.
Les exemples abondent de cette logique : pompiers piégés, médecins agressés, embuscades contre la police ; tout ce qui incarne la vie ordonnée est devenu une cible. Les vociférations des « rappeurs » appelant à l’insurrection contre la France sont les chants de guerre de ces hordes. Les gens de la fausse droite et de la vraie gauche, qui s’entendent pour laisser pourrir la situation, au nom de la tolérance et du « droit à la différence », risquent un jour de mesurer, sur leurs biens, voire sur leurs personnes, comment les bandes des cités leur appliqueront ces beaux principes.

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