L’ISLAM CHIC et nos banlieues

 Décidément, nos banlieues et leur population immigrée et musulmane suscitent bien des convoitises ! Selon le blogue Rue 89 de décembre 2011, le très riche émirat du Qatar, après avoir racheté le club de football Paris-Saint-Germain, vient de décider d’ouvrir une enveloppe de 50 millions d’euros pour encourager les « jeunes » des banlieues à développer des « projets économiques ».
Il est vrai que le Qatar est un Etat islamique « chic » assis sur de gigantesques réserves de gaz naturel, qui vit dans l’opulence grâce à son immense fortune. Les Qataris ne ressentent pas le besoin d’émigrer en Europe et, lorsqu’ils viennent en France, c’est pour y faire des affaires et des achats somptueux. Cette aide n’est pas destinée à tout le monde : elle est réservée aux habitants des banlieues d’obédience musulmane, car les cités de l’immigration représentent, selon l’ambassadeur qatari, l’avenir de la France. Pour l’émirat, il est clair, selon les propos de son ambassadeur, que le futur de notre patrie est dans sa jeunesse arabe et musulmane ! Cet Etat islamique n’a aucunement l’intention d’aider les chrétiens, ni même les bouddhistes…
L’idée n’est pas venue de l’émirat lui-même, mais bien d’une dizaine d’élus français issus des banlieues parisienne ou marseillaise, qui ont pris l’initiative de se tourner vers les investisseurs qataris. Ces « élus de la diversité » ont été reçus « comme des chefs d’Etat », indique Rue 89, par l’émir du Qatar en personne, en novembre de l’année dernière. Leur séjour a été entièrement financé et piloté par l‘ambassade de cet émirat en France.
D’autres personnalités politiques se sont succédées dans l’émirat selon Le Parisien : Eric Raoult, Bertrand Delanoë, Rachida Dati, Hervé Morin et beaucoup d’autres, dont Ségolène Royal, se rendraient régulièrement à Doha, selon cette source, qui ne précise pas s’ils sont invités aux frais du Qatar.
Ces élus sont théoriquement tous de fervents défenseurs des droits de l’homme, de l’égalité, de la laïcité. Or, cet émirat applique la charia (loi islamique), il n’y existe aucun parti politique, et la « démocratie » s’y réduit à un « comité consultatif » dont les membres sont désignés par l’émir. Il est donc surprenant que nos élus français ne soient pas inquiets de l’intrusion de cet Etat islamique dans nos affaires intérieures, d’autant que son action est ouvertement discriminatoire.
Les élus qui fréquentent le Qatar ou son ambassade à Paris ne semblent pas troublés par cette discrimination, toute négative, à l’égard des citoyens français qui ne sont pas musulmans, alors qu’ils prônent tous, avec la même ardeur, le refus de tout communautarisme au nom du pacte républicain. L’émirat du Qatar souhaite recueillir les curriculum vitae de ces mêmes « jeunes » s’ils sont désireux de travailler au Proche-Orient. Excellente idée ! Compte tenu du niveau du chômage en France, il serait souhaitable qu’ils pussent y partir en grand nombre.
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