UNE AMBITION pour la France

Lorsque ces quelques lignes paraîtront, les Français qui seront allés voter au second tour de l’élection présidentielle n’auront pu choisir qu’entre deux versions de la même idéologie mondialiste et cosmopolite dont la seule ambition est de niveler les individus par le bas, pour mieux les dominer. Son objectif : fin des identités, des bras et des ventres interchangeables, des cerveaux dociles !
Et pourtant, comme disait Lénine, les faits sont têtus : la France est notre patrie, nous appartenons à la nation française.
La patrie, c’est d’abord un sol, une terre, un territoire conquis, perdu, reconquis et mis en valeur par le labeur patient des hommes, de génération en génération. Elle est notre bien commun, matériel autant que spirituel.
La nation est une notion voisine, c’est la communauté vivante d’héritiers, dans la chaîne des générations.
Les deux faces de la même idéologie mortifère, qui viennent de se battre pour le pouvoir et les places, le savent bien et ont un but commun : détruire la réalité de la patrie, faire éclater la réalité de la nation.


Ils y seraient presque parvenus si les Français n’avaient fait émerger une nouvelle force politique qui sera désormais incontournable. Cette force politique est faite de ceux qui ont pris conscience que la France n’a plus aujourd’hui qu’une souveraineté de façade, qu’elle est prisonnière des puissances cosmopolites et de la superclasse mondiale et que son identité se dissout dans le multiculturalisme et le métissage. Ils savent désormais, ces Français, que la France doit avoir pour ardente ambition de s’affranchir de ses chaînes pour se donner l’avenir de liberté et d’identité qui soit à la mesure de son passé.
Le peuple français sent bien, à travers toutes les difficultés qui l’assaillent et qui sont bien réelles, comme le chômage, l’insécurité, la déferlante de l’immigration, que les pseudo-solutions qui lui sont proposées aujourd’hui par les acteurs du « politiquement conforme » ne sont que des palliatifs artificiels et n’empêcheront pas le naufrage de la patrie et la mort de la nation.
Il pressentent que notre pays, pour ne pas s’enfoncer dans une illusoire fuite en avant, demande un sursaut national, quelque chose qui procède de l’âme. Ce sursaut fera fleurir une renaissance culturelle, il rétablira l’indépendance de la nation, la liberté de son peuple, nous rendra la fierté de notre identité.
C’est un long combat qui nous attend, mais nous sommes désormais légion à vouloir le mener. Il me vient à l’esprit un chant militaire bien connu :
« Oh, Légionnaire,
Le combat qui commence,
Met, dans nos âmes,
Un monde d’espérance… »

Ce combat, qui sera difficile, mais exaltant, doit permettre à l’intelligence, au bon sens et au patriotisme de revenir au coeur du politique, d’où ils ont été chassés par l’utopie égalitaire et l’idéologie mondialiste. Il y a des moments où la grande houle de l’histoire balaye le clapotis de l’actualité et dégage l’horizon. Puissions nous être, en ce début de siècle, prêts à vivre ce resplendissant lever du soleil !

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