VOEUX POUR LES FRANÇAIS

 

Lorsque cette chronique sera publiée, la période des voeux sera sans doute passée, les souhaits auront, pour certains d’entre nous, fait place aux réalités. Il est vrai que cette tradition est devenue une routine. L’usage exagéré des modes de communication électronique annihile souvent le sens de ce rituel hérité de nos aïeux qui avait pour but de resserrer les liens de la communauté et de la famille au seuil de la nouvelle année.
Pour renforcer ces liens et au delà des espérances ou des craintes que chacun d’entre nous peut ressentir pour lui-même ou pour ceux qui lui sont proches, j’ose, modestement, pour nos compatriotes, demander à l’année nouvelle :
- que les valeurs fondamentales qui unissent les générations de notre peuple revivent et reprennent leur place dans notre quotidien : j’entends par là le sens de la patrie, la fierté d’être français, celle de notre patrimoine commun - qu’il soit historique ou culturel – et donc le souvenir respectueux de ceux qui ont construit le pays et l’ont défendu, souvent au prix de leur vie, la conscience que nous sommes des héritiers, comptables de cet héritage devant nos enfants ;


- que les dérèglements que connaît notre société française ne soient plus appelés « progrès » (comme le dit justement le professeur Pacitto dans un article du Figaro du 2 janvier 2013) , c’est-à-dire que l’inversion des valeurs qui nous est imposée soit traitée comme un fléau et non plus comme un exemple ;
- que l’Etat se place résolument du côté et au service des citoyens français et qu’il refuse fermement de se soumettre aux intérêts étrangers ;
- que ses actes soient toujours inspirés par le souci de défendre notre peuple des intrusions de toute nature et des discriminations forcées qu’elles engendrent dans tous les domaines et dont il est la victime ;
- que les hommes politiques de carrière retrouvent le sens du service de l’Etat et des citoyens ; qu’ils comprennent enfin que ce sont eux qui sont redevables aux Français et non l’inverse ;
- que la jalousie révolutionnaire cède le pas au bon sens qui encourage la liberté d’être et d’entreprendre ;
- dans le même esprit, que la priorité des gouvernants soit fondée à nouveau sur le réel et non plus sur les fumeuses abstractions de l’utopie égalitaire, qui n’ont pour effet que d’exclure les Français de souche de leur bien commun, c’est-à-dire leur patrie ;
- que les élites aient le courage de jouer à nouveau leur rôle d’exemple et d’éclaireur, pour faire comprendre au peuple, à qui la superclasse mondiale a confisqué les repères, qu’une autre voie est possible que celle de la soumission à un ordre cosmopolite vénal et qu’ils lui montrent le chemin de la légitime résistance et de la renaissance ; il y va du salut de l’âme de la patrie.
Déjà, Michel Poniatowski, il y a vingt et un ans, écrivait : « Son âme, la France est en train de la perdre, non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi et surtout à cause de la société à la fois pluriethnique et pluriculturelle que l’on s’acharne, avec de fausses idées, à lui imposer… Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes… La France est à l’abandon, est en décomposition à travers le monde. Sa recomposition est dans un retour énergique à l’unité et à la cohérence, et de la nation et de l’Etat. »
Que 2013 voie se lever l’aube de ces temps nouveaux, que germent les graines de la reconquête de notre propre identité, que le passé glorieux de la France soit la racine de son futur !

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