LE NOUVEL ENNEMI INTÉRIEUR

Les grands bouleversements de l’histoire ont toujours des signes avantcoureurs et l’actualité en comporte beaucoup.
J’ai relevé, ces dernières semaines, quelques exemples très concrets des changements profonds qui modifient l’idée que nos concitoyens ont acquise, avec le temps, de leur droit de vivre dans leur propre pays.
Ainsi, la presse et les radios aux ordres ont tonné contre le Samu social de Metz qui donnait priorité aux citoyens français à la rue dans les demandes de logement précaire. Les pleureuses médiatiques ont crié au scandale, à l’intolérable discrimination : nous n’étions pas loin du crime contre l’humanité. Il est vrai que la préférence nationale, qui relève pourtant du simple bon sens, est interdite dans notre pays depuis le vote de la loi Pleven en 1972, sous Pompidou.


Dans son numéro du 8 janvier 2013, un quotidien gratuit nous apprend que l’association DAL (Droit au logement) a « réquisitionné » 2.000 m2 de bureaux dans le 10ème arrondissement de Paris pour y loger des sans-abri. Ce sont des immigrés illégaux. Le journal cite certains d’entre d’eux, dont Samia, qui s’écrie : « Ici, c’est chez nous, j’y suis, j’y reste ! », et Aboulaï, qui « en a marre des promesses en l’air ». Le ministre Cécile Duflot est venu leur rendre visite pour affirmer « sa volonté d’accélérer les démarches pour réquisitionner les bâtiments vides » : la notion de victime change de nature (car cette occupation est une atteinte au droit de propriété et l’immigration illégale, un autre délit).
Dans le même numéro de ce journal, on lit qu’une Guadeloupéenne, Mme Rosita Destival, appuyée par le Conseil représentatif des associations noires, entend assigner l’Etat français en justice pour crime contre l’humanité (cette fois, nous y sommes), car celui-ci n’a pas proposé d’indemnisation aux descendants d’esclaves : la repentance doit maintenant se traduire par des actes et par des espèces sonnantes et trébuchantes.
Un reportage de TF1 (diffusé en novembre) qui montrait que les policiers et les CRS avaient des ordres pour ne pas intervenir dans les banlieues de l’immigration cernées par des guetteurs et des vendeurs de drogue a conduit le ministre de l’Intérieur à faire diligenter une enquête de l’Inspection générale des services contre les policiers qui avaient relaté ces faits. L’ordre public change de nature.
Le maire de la ville de Saint-Ouen baptise une rue du nom de Nadia Guendouz, militante du FLN pendant la guerre d’Algérie : la mémoire de nos soldats morts pour la France, parfois après d’abominables tortures, est bafouée par cette inversion de la reconnaissance publique.
Dans le même temps, un islamiste radical, membre de la très intégriste UOIF (Union des organisations islamiques de France), dont la devise est « le Coran est notre constitution », est fait chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
Ce ne sont, bien sûr, que des faits divers : mais, ajoutés les uns aux autres, de jour en jour, de mois en mois, ce sont des signes inquiétants, voire angoissants : il est loin, le temps où l’Etat enseignait aux enfants l’amour de la patrie, l’honneur d’être citoyen, la notion du devoir accompli jusqu’au sacrifice, le respect du bien d'autrui. Peu à peu, la superclasse mondiale et ses serviteurs de tous ordres dessinent le visage d’un nouvel ennemi intérieur : le Français de souche, cible du seul racisme autorisé.

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