L’ENDOCTRINEMENT PAR LES SÉRIES TÉLÉVISÉE

Les Français commencent à mesurer combien la tyrannie médiatique, pour reprendre le titre du dernier ouvrage de Jean-Yves Le Gallou, pèse sur l’information. Ils savent que la pensée dominante que véhiculent les media du système cherche à les anesthésier. 

Ce que les Français perçoivent moins, ce sont les autres outils qu’utilisent les serviteurs de la pensée mondialiste, notamment les séries télévisées, ces feuilletons des temps modernes. Qu’elles viennent d’outre-Atlantique, de France ou d’ailleurs, elles leur racontent les tribulations de personnages variés, par exemple des tueurs en série au bon coeur (Dexter), des entrepreneurs de pompes funèbres homosexuels (Six feet under), des mafieux attachants (Les Soprano), des policiers qui dérapent (Braquo), un chimiste cancéreux qui devient un parrain de la drogue (Breaking bad) ; et même… des séminaristes qui occupent des locaux pour les immigrés illégaux (Ainsi soient-ils). Les passionnés de ces séries attendent la suite avec impatience. Les scénaristes avouent parfois qu’ils n’ont aucune idée de ce qui va advenir à leurs personnages lorsqu’ils produisent le premier épisode. Ce n’est donc pas le récit lui-même qui leur importe. Le vrai enjeu est ailleurs : ces fictions sont un puissant vecteur d’endoctrinement politique.


Bien sûr, on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. Mais ces feuilletons vont bien au delà de la transgression artistique et de la contestation de l’ordre établi qu’elle suppose. Ils traduisent en images la pensée unique, qui est le cosmopolitisme de la superclasse mondiale, ennemie des identités et des peuples.
Ainsi, la société est systématiquement présentée comme multiethnique et multiraciale : tout réflexe identitaire est impensable pour les « bons » et mis en évidence chez les « méchants ». La propagande proimmigrationniste est systématique : l’immigré illégal n’est jamais un délinquant (même s’il commet d’autres délits), mais au contraire la victime d’un système raciste et fascisant.
L’égalitarisme et le relativisme sont omniprésents : les équipes de « bons » policiers sont toujours pluri-raciales, le blanc obéit le plus souvent au noir qui commande, mais qui est « juste », la drogue est une denrée comme une autre qu’il faut écouler clandestinement, en attendant qu’elle soit, enfin, légalisée.
L’inversion de l’empathie est de règle : le spectateur est invité à s’attendrir sur les criminels mafieux, dont il partage « la vie de famille ». Les valeurs héroïques, le respect de la parole donnée, la fidélité au chef, le courage sont souvent l’apanage des malfaiteurs. En revanche, le pouvoir politique est a priori suspect : la corruption y règne, les passe-droits et favoritismes y triomphent, l’impuissance y est habituelle, quand il n’ourdit pas de sombres complots que déjoue, par exemple, un condamné à mort (Prison break).
Les minorités sont systématiquement mises en valeur, surtout quand elles s’opposent aux traditions : les homosexuels sont des victimes de l’homophobie, elle-même présentée comme un fléau. L’idée que l’on puisse être indifférent à cette question, comme le souhaitait Jean Cocteau, est présentée comme suspecte. Ces divertissements sont des armes létales pour nos moeurs et notre identité. Ils sont d’autant plus subversifs qu’ils visent en priorité de jeunes esprits ou des citoyens non prévenus. La « nourriture culturelle » jetée en pâture aux Français par les valets de la superclasse mondiale est, elle aussi, frelatée.

 

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