L’IMAGE DE LA FRANCE À L’ÉTRANGER

Les violences qui se sont déroulées le soir du 13 mai au Trocadéro, à l’occasion du sacre des joueurs de balle au pied payés par le Qatar et devenus champions de France, resteront certainement dans la mémoire de ces touristes étrangers dont le car a été pillé alors qu’il était bloqué par suite des émeutes. Ceux-là, qui étaient venus découvrir la « Ville Lumière » et la « douce France », emporteront à jamais une vision de notre pays que ce dernier ne mérite pas. 

Il y a eu, à la même occasion, d’autres exactions : magasins pillés, vitrines brisées, vols, bref, le sinistre scénario auquel les Français sont maintenant, hélas, habitués depuis, par exemple, les émeutes en banlieue d’octobre 2005, après que des « jeunes » en fuite se furent électrocutés dans un transformateur, ou les actes de sauvagerie commis lors des manifestations lycéennes contre le « contrat pour l’emploi » en 2006, ou la semaine de pillages et de dégradations à Lyon, après une manifestation contre la réforme des retraites en 2010.
Ces émeutes de mai 2013 ne font que conforter l’image lamentable que la France donne d’elle-même, maintenant, à l’étranger.


En témoignent, par exemple, les propos tenus par le vice-président du Parti du progrès de Norvège : « La police doit arrêter aux frontières les groupes organisés de Roms, de Bulgares ou de Français, car on sait d’expérience que ces personnes troublent l’ordre public et il est aussi prouvé que bon nombre d’entre elles se livrent à des actes criminels. »
Un journaliste canadien, M. Barry London, écrit sur la Toile: « Rien n’illustre mieux cet horrible déclin de la France qu’une visite à la basilique Saint-Denis… C’est un site extraordinaire, mais, une fois que vous (en) êtes sortis, vous vous retrouvez dans... l’une des banlieues les pires de Paris, remplie principalement d’immigrés et de descendants d’immigrés issus de ces terres immenses que la France gouvernait jadis en Afrique. Saint-Denis est synonyme de violence entre bandes rivales, de voitures incendiées, d’immeubles où la police a peur de s’aventurer, et (contient) une population à majorité musulmane qui se sent de plus en plus étrangère au reste de la France. »
Un journaliste russe, M. Alexandre Rogatkine, a diffusé en octobre 2012 deux reportages sur Paris pour la télévision russe. Il décrit à ses compatriotes le triste spectacle qu’il a filmé : « Toute personne visitant Paris est tenue de savoir… quels quartiers éviter. La zone à risque, c’est toutes les banlieues de tristes H.L.M… Nous avons été prévenus que nous ne pourrions rien filmer dans les quartiers arabes. Nous n’avions même pas eu le temps de sortir de la voiture que notre opérateur a été frappé au visage. Les policiers ne maîtrisent pas ces quartiers et ne préfèrent pas s’y aventurer. Ces ghettos sont sous l’emprise des communautés ethniques et des trafiquants de drogue. »
Un autre Russe, monsieur Poutine, aurait affirmé : « La France sera, dans vingt ans, la colonie de ses anciennes colonies » !
Les intellectuels étrangers qui s’intéressent à la France estiment qu’aux yeux de ses propres élites notre patrie n’a le droit d’exister qu’en qualité de laboratoire du cosmopolitisme : cela a commencé avec le mot d’ordre « Touche pas à mon pote » et se traduit aujourd’hui par le credo absolu en la mixité ethnique et raciale, seule forme acceptable de société.
La peur des émeutes fait le reste : la situation est tellement dégradée que les autorités ne veulent rien entreprendre pour réagir, pour éviter un embrasement général.
Ces images et points de vue sont occultés par les media français. Pourtant, les groupes de pression pro-immigrés et pro-musulmans sont en place, ils sont puissants et infléchissent peu à peu les politiques, tant locales que nationales : la jonction des idéologies de l’utopie égalitaire et de l’islam pourrait bien installer en France une nouvelle sorte de république, à la fois gauchiste et islamique.

 

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