François-Nicolas Sarkollande, candidat unique de la superclasse mondiale

Les frères siamois de l'UMPS
Les media organisent à nouveau le spectacle électoral. C'est un duel. Hollande contre Sarkozy. Tout est fait pour marginaliser les autres candidats, afin que l'argument du vote « utile » persuade les électeurs qu'il ne servirait à rien de donner sa voix à un autre. Pourtant, rien d'essentiel ne distingue en réalité Hollande de Sarkozy. Marine Le Pen n'a pas tort de parler des « frères siamois » de l'UMPS. Les différences ne portent que sur des détails, pas sur les enjeux de survie qui sont ceux de notre nation. Pour faire accroire aux Français qu'ils ont démocratiquement le choix entre deux orientations politiques bien dissemblables, les deux candidats du système sont complices dans leur opposition et se réclament, qui de la gauche, qui de la droite, comme si l'étiquetage changeait le produit, comme s'il n'y avait pas équivalence entre la vraie gauche et la fausse droite.
M. Hollande incarne effectivement une vraie gauche social-démocrate, cosmopolite, assujettie à la superclasse mondiale, bien qu'il soit moins emblématique que ne le fut M. Strauss-Kahn, ex-directeur général du FMI, entraîné dans l'abîme sous le faix de ses vices. Mais, avec M. Sarkozy, c'est du pareil au même, il baigne dans la même idéologie cosmopolite que son rival attitré, tout aussi dévoué que lui à la superclasse mondiale. Ministre de l'Intérieur de 2002 à 2007, président de la république de 2007 à 2012, il a fait entrer plus d'immigrés, 200.000 par an, sans compter les immigrés illégaux, que ne l'avait fait la gauche avant lui.

L'illusion de l'alternance
L'oligarchie issue de la superclasse mondiale réussit à exploiter les formes démocratiques pour les vider de leur contenu. Première opération : bannir le référendum pour que le vote des citoyens ne serve qu'à élire des représentants qui décideront ensuite à leur place. Deuxième opération : instituer grâce aux media une pensée unique, une idéologie dominante, un « politiquement correct » (ces expressions synonymes sont des euphémismes de « cosmopolitisme »), auxquels il faut se soumettre sous peine de diabolisation. Troisième opération : donner l'illusion de l'alternance, pour que les braves gens aient le sentiment que la fausse droite est opposée sur le fond à la vraie gauche et qu'ils s'imaginent avoir un choix authentique.
Nous devons refuser le marché de dupes de la fausse alternance. François-Nicolas Sarkollande est le candidat unique de la superclasse mondiale. Il ne doit pas avoir nos voix. Ne votons ni pour François Hollande ni pour Nicolas Sarkozy, pas plus au second tour qu'au premier. J'admets à la rigueur que l'on puisse voter pour François Bayrou, car il est un peu moins mauvais que les deux précités : quand il appelle à « produire français », il n'est pas loin de la préférence nationale. Et il est le seul à pouvoir battre Hollande au second tour. Mais je conseillerais plutôt de voter pour un candidat populiste, qui combat le système. A l'heure où j'écris ces lignes, il n'y en a que deux : Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen, étant observé que la seconde est nettement meilleure que le premier sur le sujet de l'immigration.
Henry de Lesquen, président de Voix des Français

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