Chiffre du mois
- Création : 9 septembre 2012
- Écrit par Super User
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C’est le nombre de noirs qui ont essayé de passer la frontière de l’enclave espagnole de Melilla, au Maroc, pour la seule journée du 18 août. Melilla connaît ainsi sa plus forte pression migratoire depuis 2005. Les noirs se sont jetés par vagues successives sur les lignes de barbelés avec lesquels les Espagnols protègent leur ville, mais seule une centaine d’entre eux ont réussi à passer le barrage. Les autorités marocaines ont, de leur côté, réagi de façon efficace en repoussant ces assauts. Selon Abdelmalik El-Barkani, délégué du gouvernement espagnol à Melilla, il s’agissait de la troisième tentative d'entrée massive dans l’enclave en moins de deux semaines. El- Barkani a d’ailleurs déclaré que les heurts de cet été « n’avaient d'égal que ce qui s’est passé en 2005 ». A l’époque, un seul assaut pouvait rassembler jusqu’à six cents migrants ! Si, depuis le début de l’année, « seuls » sept cent cinquante illégaux ont réussi à gagner l'Europe par ce passage, l’assaut que vient de repousser cette enclave démontre la pression migratoire sans précédent que subit l’Occident sur ses marches du sud. Néanmoins, le Maroc a décidé de réagir et a fait savoir que les immigrés d’Afrique noire n’étaient plus les bienvenus. Le royaume chérifien souhaite réguler les flux migratoires et a durci sa politique de répression des immigrés illégaux. Le député socialiste Abdelhadi Khayrate a même affirmé que ces derniers représentaient un « danger » pour le Maroc. On en attend autant de la part de nos députés socialistes.
