Chiffre du mois

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D’après une récente étude du Statec (Institut national luxembourgeois de la statistique et des études économiques), le Luxembourg compte cinq fois plus d’immigrés qu’il y a cinquante ans. Certes, le Grand-Duché a une réputation de terre d’accueil, mais aujourd’hui, à peine plus de la moitié de ses habitants sont luxembourgeois – et encore, une grande proportion ne l’est que depuis peu de temps, ayant obtenu la nationalité récemment. L’étude du Statec indique ainsi que « le nombre de Luxembourgeois se maintient uniquement grâce aux acquisitions de la nationalité luxembourgeoise par des étrangers ». Cela signifie un très faible taux de natalité des Luxembourgeois de souche. Il faut également préciser que le solde migratoire, c’est-à-dire la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l'année, rapportée à la population, y est de 7,5 pour 1.000 par an en moyenne. C'est beaucoup plus que dans le reste de l'Union européenne (1,1 pour 1.000). Ainsi, les étrangers étaient 41.500 en 1961 ; ils sont aujourd’hui 220.500. Leur part dans la population totale est passée respectivement de 13 % à 43 %. Un élément important, c’est la part des soixante-cinq ans et plus dans la population totale. Elle est de 19,3 % sans les étrangers, et de seulement 14 % avec eux. Les Luxembourgeois de souche vieillissent et la jeunesse, elle, est de plus en plus d’origine extra-européenne.

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