Désinformation sur l'identité nationale

Changer le sens des mots
Le "prix Lyssenko" est un prix de la désinformation scientifique ou historique, donc un "antiprix" décerné par ironie chaque année par le Club de l'Horloge, depuis 1990, pour blâmer les "lauréats", et non pour les louer. Il a été remis le 1er juin 2010 à M. Eric Besson, ministre, et M. Gérard Noiriel, historien, pour leur contribution au débat sur l'identité nationale.
En lançant ce débat, qu'il a confié à Eric Besson, le président Sarkozy cherchait visiblement à renouveler aux régionales de mars 2010 l'opération qui lui avait permis en 2007 de berner les électeurs de droite. Mais c'était beaucoup plus qu'un piège électoraliste. Il ne s'agissait de rien de moins que de changer le sens des mots pour que la "France métissée" de Sarkozy et Besson se substitue peu à peu à la France française.
Le ministre Besson, qui fut socialiste, n'a pas eu besoin de cesser d'être de gauche pour devenir la voix de son nouveau maître, comme le montre la manière dont il a résumé le débat sur l'identité nationale : « Ce qu'il faut avoir en tête, c'est que la France a toujours été une terre d'immigration et d'intégration. Il n'y a pas de Français de souche en France » (sic). Ou encore : « La France (...), c'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche. » Le ministre pouvait s'appuyer sur les analyses de Gérard Noiriel, qui s'est employé à démontrer que la France était le produit de l'immigration dans de nombreux livres, comme Le Creuset français (Seuil, 1988) et A quoi sert l'identité nationale (Agone, 2007).

Les enseignements de l'histoire et de la science
Pas de Français de souche ? C'était aller au devant du voeu de l'actuel président de la République, qui avait écrit en conclusion de son livre Témoignage, en 2006 (page 280) : « La France d'après (...), c'est une France où l'expression "Français de souche" a disparu. »
Autant dire que pour MM. Besson et Noiriel la France n'a pas d'identité. Il est difficile de contredire plus effrontément les enseignements de l'histoire et de la science. En effet, qu'est-ce que l'identité ? C'est ce qui fait que l'on reste le même au fil du temps, en étant différent des autres. L'identité de la France, de Gaulle l'a définie carrément dans une fameuse déclaration : ”Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne”. Je la compléterai comme suit : nous sommes un peuple indo-européen, de culture occidentale, de race blanche, de religion chrétienne et de philosophie humaniste.
En ce qui concerne le rapport de l'immigration à l'identité nationale, on ne peut donc que conclure en toute objectivité :
- primo, ce sont les Français de souche qui incarnent l'identité de la France et non les allogènes inassimilés ;
- secundo, la religion musulmane n'est pas compatible avec l'identité de la nation française ;
- tertio, l'installation massive en France de populations de race noire n'est pas compatible avec notre identité nationale
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