Abattages rituels et mutilations sexuelles : pratiques barbares qui n'ont pas leur place en Europe

Des bêtes égorgées    
N'allez pas chez Quick à Roubaix ! Vous risqueriez de financer la construction de mosquées en consommant de la viande "halal". Mais nous achetons tous de la viande halal sans le savoir, car une grande partie de celle qui est issue des abattages rituels musulmans est "recyclée" dans nos boucheries. Et nous mangeons également de la viande kascher pour la même raison. Le scandale n'est pas seulement dans le fait de participer à son insu au financement d'un culte qui n'est pas forcément le sien. Il est aussi de se retrouver malgré soi complice de tortures infligées à de pauvres bêtes égorgées qui perdent leur sang jusqu'à ce que mort s'ensuive. A cet égard, il n'y a pas de différence entre le judaïsme et l'islam, car les juifs ne sont pas allés jusqu'au bout de la réforme qu'ils ont accomplie au XVIIIe siècle, quand ils ont brisé les chaînes de l'orthodoxie pour entrer de plein droit dans leurs nations européennes respectives. En 1893, plus d'un siècle avant celui sur les minarets, le tout premier référendum organisé en Suisse a interdit les abattages rituels. Nous devrions ici aussi suivre l'exemple de nos indomptables voisins. Les malheureux moutons sacrifiés dans des conditions atroces pour l'Aïd-el-Kébir méritent notre compassion. Dans une époque où l'on est de plus en plus soucieux du bien-être des animaux, la moindre des choses serait de mettre fin aux souffrances qui leur sont infligées au nom du judaïsme ou de l'islam. Je sais bien que l'on peut nous reprocher nos poulets en batterie, mais du moins ne s'agit-il pas d'une obligation religieuse
Des enfants mutilés

Que dire alors des mutilations sexuelles ? Les Anglo-Saxons parlent de "circoncision féminine" (female circumcision) à propos de l'excision des petites filles, car cette "opération" est de même nature que la circoncision masculine (male circumcision). Quant à cette dernière, on ne l'évoque ordinairement que pour en rire, ou pour s'en féliciter (comme l'a fait Patrick Balkany à l'occasion de celle de Solal, petit fils de Nicolas Sarkozy). Or, l'ablation du prépuce est une mutilation (on trouvera tous les détails sur ce sujet scabreux dans les livres de médecine). Libre aux adultes d'opter pour la circoncision, mais elle devrait tomber sous le coup de la loi quand elle est subie par de petits garçons sans défense. Les juifs éclairés, héritiers de l'humanisme des haskilim, devraient enfin renoncer aux égorgements des bêtes et aux mutilations des enfants. Ils adhèrent au principe d'assimilation énoncé par Clermont-Tonnerre en l789 : "Il faut refuser tout aux juifs comme nation dans le sens de corps constitué et accorder tout aux juifs comme individus..." Ils n'ont donc rien à voir avec le judaïsme dit "orthodoxe" des mitnagdim et des hassidim, qui est isomorphe à l'islam : ceux-là, se réclament de la halakha, loi talmudique, comme les musulmans de la charia, loi coranique. Contre les tenants du relativisme, affirmons fièrement qu'il y a un abîme de supériorité entre la civilisation occidentale et la civilisation orientale judéo-islamique où sont prescrits abattages rituels et mutilations sexuelles, pratiques barbares qui n'ont pas leur place en Europe.

Henry de Lesquen, président de Voix des Français

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