Le racisme en noir et blanc

Une campagne présidentielle peut avoir du bon. Celle à laquelle je pense ne concerne pas l'élection du chef de l'Etat, mais celle du patron de l'UMP. A la traîne dans les sondages, M. Jean-François Copé a feint de découvrir le racisme anti-blancs ! Un tollé a répondu à cette provocation. L'affaire mérite réflexion. Peut-on mettre sur le même plan le racisme anti-blancs des noirs et le racisme anti-noirs des blancs (pour autant que ce dernier soit une réalité aujourd'hui en France) ? Le racisme peut-il se dire en noir et blanc ? Ce n'est pas le point de vue de notre classe dirigeante, inféodée à la superclasse mondiale et imprégnée de cosmopolitisme. Le « combat contre tous les racismes », engagé vertueusement au nom de l'universalisme, oublie curieusement certains types de racisme, non seulement le racisme noir anti-blancs, mais encore le racisme juif contre les non-Juifs, qualifiés du terme méprisant de « goyim ». C'est logique, puisque sa véritable fonction est d'abolir les frontières pour détruire notre identité, non seulement les frontières physiques du territoire national, mais aussi ces frontières de l'âme que constituent les traditions.


   
   Bien entendu, Jean-François Copé n'a pas attendu 2012 pour savoir que de nombreux immigrés, qui ne sont du reste pas toujours noirs, manifestaient de la haine ou du mépris à l'égard des autochtones, des Français de souche, qu'une activiste de l'islam, Houria Bouteldja, a qualifié de « sous-chiens », dans un écoeurant jeu de mots de houri pourrie. Mais il ne fallait pas en parler et, si Copé le fait maintenant, ce n'est certainement pas en raison de convictions profondes – tout comme son maître Sarkozy, il n'aime ni la France ni les Français –, mais pour se donner l'apparence résolue qui plaît tant aux électeurs naïfs, adhérents de son parti, qu'il cherche à rameuter. C'est la fameuse stratégie « droitière » conçue et mise en oeuvre pour Nicolas Sarkozy par Patrick Buisson, qui l'a recyclée pour le meilleur disciple de l'ex-président de la république.

On peut parler de racisme anti-blancs quand il est exprimé par des noirs, ou de racisme anti-français quand il l'est par des Arabes ou des musulmans de race blanche. Dans tous les cas, cette haine est odieuse et ne doit pas être tolérée. Est-elle aussi coupable que le racisme anti-noirs que, paraît-il, éprouveraient certains blancs ? Absolument pas : elle l'est beaucoup plus. En effet, la France est « un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » (dixit de Gaulle) ; la France est aux Français, c'est-à-dire avant tout aux Français de souche, aux descendants des Gaulois, à des hommes de race blanche et de religion ou de culture chrétienne. Les allogènes qui s'en prennent aux blancs ou aux Français s'en prennent à travers eux à la France elle-même, au pays qui les héberge et qui les nourrit. Leur ingratitude est abjecte. On devrait les inviter à déguerpir.

L'existence du racisme anti-blancs et du racisme antifrançais, qui est incontestable et qui n'est pas un phénomène marginal, implique que l'on reconsidère la présence des immigrés dans notre pays. Les individus qui éprouvent ce genre de sentiments n'ont pas leur place chez nous. Qu'ils partent !
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