Elections régionales :voter UMP, c'est voter Sarkozy

Pas une voix pour Sarkozy l'imposteur !"     

Ce n'était pas un emportement dû à l'antipathie personnelle que nous aurait inspirée le petit Nicolas. C'était le fruit de l'analyse approfondie menée par votre association depuis que ce dernier était devenu ministre de l'Intérieur en 2002 sur les véritables intérêts de la France et sur la meilleure manière de les défendre.
Pourtant, certains des membres de Voix des Français ne nous ont pas compris à l'époque, nous accusant même de faire le jeu de la gauche. Ils avaient tort, comme la suite des événements l'a amplement confirmé, car, si nous n'avons pas eu Ségolène Royal, nous avons eu droit à l'"ouverture à gauche", avec six ministres socialistes, et, surtout, à une politique résolument immigrationniste.
En 2007, il y avait déjà cent raisons de ne jamais voter Sarkozy, ex-ministre de l'Intérieur, futur président de la République, quand on aimait la France et que l'on voulait préserver son identité. Il y en a aujourd'hui cent de plus, qui s'appellent notamment Fadela Amara, Rama Yade, Bernard Kouchner, Eric Besson... De toutes ces raisons, anciennes ou récentes, je n'en retiendrai qu'une, qui suffit à la gloire du petit Nicolas : favorable à la discrimination anti-française, qu'il dit "positive", il a commencé à la mettre en oeuvre dans la mesure de ses moyens. Il n'a été retenu dans son acharnement anti-national que par le principe d'égalité gravé en lettres d'or dans la Constitution de la République.

La dimension nationale du scrutin

N'oublions jamais que voter Sarkozy, c'est voter pour cette prétendue "discrimination positive" qu'il entend promouvoir. C'est donc, par définition, vouloir, avec lui, que, dans notre pays, les étrangers soient favorisés par rapport aux Français, les immigrés par rapport aux Français de souche, les musulmans par rapport aux chrétiens, les noirs par rapport aux blancs. Ainsi décodée, on voit non seulement que la discrimination "positive" est en réalité intrinsèquement négative, mais aussi qu'elle est une formule monstrueuse. Elle relève de la forfaiture, de la haute trahison, de la part de celui qui est censé incarner l'intérêt supérieur de la nation française.
Les listes de l'UMP aux élections régionales des 14 et 21 mars 2010 sont essentiellement des listes sarkozystes. Il ne s'agit pas cette fois-ci d'un scrutin de type local, comme celui des municipales. Sa dimension nationale est évidente. Il serait donc inconséquent de voter pour l'UMP. Au premier tour, on avait le choix entre diverses listes populistes (adjectif qui pour moi est un compliment) ; au second tour, si le Front national est absent, votez blanc ou restez chez vous. Mais ne votez pas pour l'UMP. Tant que cette formation politique sera au service du très cosmopolite Sarkozy, elle ne devrait jamais obtenir les suffrages des honnêtes Français attachés à leur patrie.

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